Le laboratoire Virpath a participé au consortium de recherche REACTing contre le SARS-CoV-2. En utilisant ses modèles physiologiques d’épithéliums respiratoires humains, sortes de mini-poumons cultivés in vitro, ils ont participé à une parution sur l’hydroxychloroquine, parue le 22 juillet dans Nature. Et qui semble enterrer pour de bon le potentiel effet antiviral de la molécule qu’une étude chinoise, et la fameuse étude marseillaise, avaient mis en avant après des études sur les lignées cellulaires.
Chez VirPath, Manuel Rosa-Colatrava confirme que « les résultats montrent que, quel que soit le mode opératoire, préventif ou post-infection, à forte ou à faible dose, il n’y a pas d’effet antiviral ». En parallèle, VirPath a identifié un cocktail de molécules prometteur : remdesivir (utilisé contre ebola) et diltiazem (anti-hypertenseur). Les résultats publiés dans Cell Reports Medicine laissent percevoir une toxicité, et un coût réduit, une diminution des risque de résistance du virus, et une synergie intéressante des deux molécules.
« Notre objectif est de réaliser un essai clinique dès cet hiver, en ciblant des patients qui nécessitent une forte baisse de la charge virale afin de les empêcher de basculer en cas graves », espère le chercheur.
August 03, 2020 at 12:44PM
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Covid-19. Un laboratoire lyonnais enterre l'hydroxychloroquine et offre un espoir de traitement - Tribune de Lyon
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